dimanche 15 mars 2009

La parole de Boutin compte elle pour rien ?

Christine Boutin, notre sinistre du logement, reviendrait-elle sur sa parole. Pour un membre du gouvernement, ce ne serait pas une première, mais bon … !

Selon la loi, pendant la trêve hivernale (instaurée par une loi du 3 décembre 1956 sur une proposition de loi SFIO-PCF. Elle durait alors du 1er décembre au 15 mars et elle a gagné un mois (1er novembre-15 mars) par une loi du 31 mars 1990), personne ne peut être expulsé de son logement. Mais "au 1er jour ouvrable après la date du 15 mars", les expulsions locatives peuvent reprendre, en l'occurrence le 16 mars à 6H00 du matin.

Christine Boutin avait déclaré que "désormais, il n'y aurait plus de personnes mises à la rue, plus d'expulsions sans une solution de remplacement". Mais déjà les huissiers tapent aux portes et menacent les gens d’expulsion, malgré les nouvelles consignes du gouvernement.

Selon Emmaüs, "500.000 ménages sont en situation d'impayés de loyers" (et donc menacés d'expulsion), une situation qui concerne "majoritairement des ménages modestes ou très modestes qui perçoivent pourtant une aide au logement". Près de 220.000 personnes occupent un logement sans droit et sans titre à la suite d'une décision d'expulsion. L'an dernier, ce sont plus de 11.000 expulsions de personnes sans solution de relogement qui ont été faites avec le concours de la force publique

Alors que va faire Boutin ? Tenir parole ou faire la sourde d’oreilles ?

Les paris sont ouverts.

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